
Il existe des rencontres qui ne doivent rien au hasard
Le soleil descend lentement sur la Croisette. L’air est doux, chargé de parfums de fleurs, de sel et d’histoires. C’est dans cette atmosphère suspendue que deux destins se croisent.
Jean-Marie, 80 ans, figure discrète de la ville, amoureux de ses ruelles, de ses silences, de sa lumière. Témoin d’un Cannes en constante métamorphose, il porte en lui la mémoire d’un monde authentique, celui que l’on ne montre pas toujours. Depuis longtemps, il rêve de lui rendre hommage. Pas avec des mots, mais avec une senteur. Une trace invisible, à fleur de peau, qui ferait revivre ses souvenirs.
Ce soir-là, il rencontre Zineb, 28 ans, une jeune femme venue chercher à Cannes autre chose qu’un décor de carte postale. Elle y cherche du vrai, de l’inspiré, du sensible. Ce qui vibre. Ce qui reste.Leur dialogue est naturel, presque évident. Deux générations, deux regards, mais un amour commun pour la beauté sincère, pour les histoires qu’on garde en soi sans toujours savoir les raconter.De cette rencontre improbable naît une idée, puis un projet, et enfin une maison : RÊVA.
Pour lui donner vie, ils s’entourent de Sébastien, un parfumeur au talent rare, créateur de belles signatures pour Nina Ricci. Il saisit aussitôt la subtilité du projet. Ensemble, ils composent une fragrance comme on écrit un souvenir : délicate, lumineuse, enveloppante.Ainsi est né Fleurs de Festival.
Un parfum comme une escapade à Cannes, entre ciel et mer, entre silence et éclats. Une invitation à ressentir, à se souvenir, à rêver. Aujourd’hui, chaque création de RÊVA prolonge cette histoire. Celle d’un moment suspendu, d’un instant vécu, d’un lieu aimé.